La coparentalité : Être parents, un travail d'équipe

Les parents ont tout à gagner à s’entraider au quotidien et à former une bonne équipe parentale. C’est une grande responsabilité et beaucoup de travail.

La coparentalité, c'est quoi ?

La « coparentalité » est le nom donné à l’exercice conjoint par les deux parents de  » l’autorité parentale »

Le mot « coparentalité » signifie aussi faire équipe avec l’autre parent. C’est aussi un terme utilisé afin d’encourager les parents séparés à collaborer. De plus la sphère familiale a évolué, ce qui rend la coparentalité plus complexe : couple parental multi culturel, monoparental, mutliparentalité, homoparentalité….

La cohésion parentale est donc une attitude commune, un discours cohérent entre les parents et, bien évidemment, devant leur enfant. Les parents doivent définir ensemble des consignes et des limites claires, expliquées à leur enfant. Ils préétablissent des règles de vie pour répondre aux besoins et aux forces de chacun. Les parents essaient de maintenir de la constance, de la cohérence dans leurs interventions éducatives.
des conflits, des désaccords devant leur enfant comportent certains risques qui peuvent nuire à toute la famille (exemple : l’anxiété, stress, angoisse…). L’éducation des enfants est un sujet qui exige de multiples conversations et interactions. Vos croyances et vos valeurs vous pousseront à agir d’une façon bien précise. 

Souvent, les parents sont en désaccord, se font des reproches ou ne soutiennent pas les interventions de l’autre auprès de l’enfant. Il faut donc en parler entre adultes et non devant les enfants. 

La perfection en matière d’éducation n’existe pas, et en plus aujourd’hui il existe des variantes : 

Une éducation autoritarisme : Le parent autoritaire se situe à l’opposé du permissif. Il a tendance à punir son enfant sans fournir d’explications. Il y a problème lorsque le parent fait preuve d’autorité pour répondre à ses besoins plutôt qu’à ceux de son enfant.

L’absence d’autorité ou laxisme éducationnel : Le laxisme… pour la majorité des parents, c’est un extrême qui fait peur. C’est la volonté du parent de refuser d’être un parent autoritaire, une volonté en donnant plus de liberté et d’espace à son enfant pour qu’il puisse pleinement s’exprimer. Il n’y a aucun cadre imposé.

L’autorité positive, bienveillante : Il s’agit d’une éducation basée sur l’empathie et le respect de l’enfant, axée sur l’attitude du parent vis-à-vis de l’enfant.

Les solutions

Heureusement, les couples peuvent améliorer leur mode de fonctionnement. 

Quatre éléments sont nécessaires : 

Communiquer :  Les décisions importantes, on les prend ensemble ! chacun donne son point de vue, on évalue le pour et le contre. Soyez à l’écoute des membres de votre famille. Prenez le temps de comprendre la vision de l’autre. Découvrez ses besoins et adaptez vos interventions à ceux-ci.

Déterminer des valeurs et des règles prioritaires.

Pour que votre enfant comprenne bien ce que vous attendez de lui, vous pouvez vous entendre avec votre partenaire sur l’essentiel. Pour le reste, l’idéal est de vous faire confiance et de faire confiance à l’autre parent

Faire preuve de cohérence parentale ;  Lâcher prise sur les choses moins importantes :

Il est rare qu’un couple s’entende sur tout :  c’est la capacité des parents à se mettre d’accord sur des attentes, des règles et des interventions concernant leur enfant. ex : finir ou non son assiette…les parents n’ont pas les mêmes valeurs de base, à eux de trouver un compromis cohérent.

 

Accepter que l’autre parent fasse différemment :

Critiquer l’autre ne fera que le démotiver et l’autre parent se retrouvera à tout faire lui-même.

Les parents ne sont pas obligés de tout faire pareil. L’important, c’est de s’entendre sur les grandes lignes ex : les rituels du coucher, des devoirs…  ce n’est pas une compétition.

 

Eviter les paroles regrettables :

 Ne pas parler sous le coup de la colère. Si un des parents est en colère, il faut attendre d’être calme avant de lui en reparler. Il faut aussi éviter de crier ou de critiquer l’autre parent devant les enfants cela instaure un climat d’insécurité.

Faire une pause pour réfléchir : Quand il y a une décision importante à prendre, il peut être avantageux de remettre la discussion à plus tard afin de vous informer sur le sujet ou de demander conseil. Ex : postuler à un autre poste avec des conséquences sur l’organisation familiale.

 

Partager les tâches 

Se partager les tâches ainsi que la planification de la vie familiale aide à diminuer le stress des parents.

Reconnaître l’engagement de l’autre : C’est aussi soutenir l’autre et reconnaître que ce qu’il fait, il le fait bien. » Lorsque on donne de la reconnaissance à l’autre parent, cela l’encourage à continuer, à s’impliquer.

 

Globalement :
• Prendre le temps d’observer les signes avant-coureurs ;
• Prévoir des moments pour vous, pour échanger,
• Reconnaître et verbaliser ses émotions, ses ressentis
• être à l’écoute de l’autre sans jugement,
• trouver ensembles des solutions concrètes et cohérentes aux difficultés ;
• parfois réduire ses exigences / se modérer

Il faut croire en soi et en ses capacités, compétences de parents ! Faites-vous confiance !

Recommended Posts